mardi 11 janvier 2000

TRAUMA PEDIATRIQUES ENFANT BEBE 2

LES TRAUMATISMES PEDIATRIQUES (II)

LES TRAUMATISMES DE L’EPAULE ET DU BRAS

I-LA FRACTURE DE LA CLAVICULE: Elle représente 30% des fractures. Elle est bénigne même si elle est déplacée.

Le traitement est orthopédique.

Les complications possibles sont la lésion du dôme pleural et de la veine sous-clavière.

II-LA LUXATION DE L'ÉPAULE: Elle est rare, se vois chez l’adolescent. Il faut alors rechercher une laxité (hyper-élasticité.)

III-LA FRACTURE DE L'EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DE L’HUMÉRUS: C’est une fracture en motte de beurre ou avec décollement,

souvent de type II de Salter et Harris.

Le traitement est orthopédique et parfois brochage dans les fractures très déplacées.

IV-LA FRACTURE DE LA DIAPHYSE HUMÉRALE:

Le traitement est orthopédique. Lorsqu’elle est obstétricale, il faut rechercher une atteinte du plexus brachial.


LES TRAUMATISMES DU COUDE ET DE L'AVANT-BRAS
I-LA FRACTURE SUPRA-CONDYLIENNE (PALETTE HUMÉRALE): 4 types
1-Le type I: Fracture unicorticale.
2-Le type II: Fracture bicorticale sans déplacement.
3-Le type III: Fracture déplacée avec translation, bascule postérieure et rotation, les surfaces fracturaires gardent le contact.
4-Le type IV: Fracture très déplacée avec perte du contact entre les surfaces fracturaires.

Les complications sont le syndrome de Volkman et de lésions vasculo-nerveuses (artère et nerf cubital.)

II-LA FRACTURE DE L’ÉPITROCHLÉE: C’est un décollement pur, type I de Salter et Harris. 4 types 1-Le type I: Décollement sans déplacement. 2-Le type II: Décollement avec déplacement, l’épitrochlée pouvant se situer en regard de l’interligne articulaire. 3-Le type III: Décollement avec déplacement, l’épitrochlée pouvant s’incarcérer dans l’interligne articulaire. 4-Le type IV: Possibilité d’incarcération de l’épitrochlée avec luxation du coude.

III-LA FRACTURE DU CONDYLE EXTERNE: C’est une fracture-décollement type IV de Salter et Harris. 3 types 1-Le type I: Fracture peu déplacée. 2-Le type II: Fracture avec déplacement et bascule. 3-Le type III: Fracture avec bascule importante, le condyle pouvant tourner de 180° avec possibilité de luxation. Les complications sont la pseudarthrose, la nécrose et le cubitus valgus.

IV-LA FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DU RADIUS: 4 degrés 1-Degré 1: Pas de déplacement. 2-Degré 2: Déplacement modéré avec translation inférieure à la moitié du diamètre des surfaces fracturaires et bascule Degré 3: Déplacement important avec bascule jusqu’à 60° et perte du contact entre les surfaces fracturaires. 4-Degré 4: Déplacement très important avec bascule jusqu’à 90° et perte du contact entre les surfaces fracturaires.

Le traitement pour le degré 1 et 2 est orthopédique. Pour les degrés 3 et 4, chirurgical avec réduction et parfois stabilisation
par broches.

V-LA LUXATION DU COUDE: Doit faire rechercher des fractures parcellaires. Elle se traduit par une pronation douloureuse chez l’enfant de 1 à 5 ans après traction-pronation forcée, une impotence fonctionnelle totale avec luxation du ligament annulaire. La réduction se fait en supination.

VI-LA FRACTURE DES 2 OS DE L’AVANT BRAS.

LES TRAUMATISMES DU POIGNET ET DE LA MAIN

I-LA FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ INFÉRIEURE DU RADIUS: Elle est fréquente et le plus souvent de type II de Salter et Harris. Le traitement est orthopédique ou chirurgical par brochage.

II-LE TRAUMATISME DE LA MAIN: Il s’agit souvent d’un traumatisme direct avec plaie ouverte et/ou contusion des parties molles. Le traitement est chirurgical.



LES TRAUATISMES DE LA HANCHE ET DE LA CUISSE

I-LA FRACTURE DU BASSIN: Entre dans le cadre de polytraumatisme. Elle doit faire rechercher des complications urinaires chez la garçon.

II-LA FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DU FÉMUR (COL FÉMORAL): 4 types:

1-Le type I: Fracture-décollement épiphysaire pur.

2-Le type II: Fracture trans-cervicale.

3-Le type III: Fracture basi-cervicale.

4-Le type IV: Fracture trochantériennes.

Le pronostic est grave avec risque de pseudarthrose, de nécrose aseptique et de coxa vara. Le traitement est chirurgical et la réduction anatomique.

III-LA FRACTURE DE LA DIAPHYSE FÉMORALE: Fréquente, le traitement est orthopédique chez l’enfant et chirurgical chez l’adolescent.



LES TRAUMATISMES DU GENOU ET DE LA JAMBE

I-LA FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ INFÉRIEURE DU FÉMUR: De pronostic grave. C'est une urgence car elle peut entraîner une désaxation. L’épiphyse peut basculer en arrière, entraînant des lésions articulaires et vasculaire (artère poplité) Le traitementest chirurgical et la réduction anatomique. Les complications majeures sont le raccourcissement et la déviation.

II-LA FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DU TIBIA: Elle est rare et revêt tous les types de décollement. Le diagnostic est difficile.

III-LA FRACTURE DIAPHYSAIRE DE LA JAMBE: Elle est fréquente, c’est une urgence qui se complique souvent de plaies cutanées. Le risques majeurs sont le syndrome des loges, l’infection et le raccourcissement. Le traitement est chirurgical avec chirurgie d’égalisation par raccourcissement du membre sain ou allongement du membre atteint.

IV-LA FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ INFÉRIEURE DU TIBIA: C’est une urgence avec risque d’épiphysiodèse important. Le traitement est orthopédique.



LES TRAUMATISMES DU RACHIS

C’est une lésion rare, difficile à analyser en radiographie (surtout pour le rachis cervical) Les complications sont neurologiques de type paraplégie ou quadriplégie et peuvent exister en dehors de lésions osseuses vertébrales, il faut alors rechercher une lésion discale ou cartilagineuse par la TDM et l’IRM.

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