La médecine, aujourd’hui hautement technologique et indéfectiblement scientifique, fut en des temps pas si reculés que cela considérée comme un art. La richesse de son vocabulaire et de ses expressions sémiologiques en témoigne. Souvent très imagés, les termes donnent aux souffrances qui les accompagnent une dimension bien plus humaine que les comptes rendus laconiques des IRM et autres examens paracliniques particulièrement pointus mais souvent terriblement désincarnés.
Nanisme en tête d'oiseau. |
Le rossignol des tanneurs, maladie autrefois très répandue, typique de ces ouvriers dont les extrémités des doigts ulcérés par les produits chimiques, se présentait sous forme de lésions en forme d’œil d’oiseau et produisait lors de la pression un cri de douleur expliquant son surnom. Pathologie à ne pas confondre avec l’œil de perdrix, sorte de cor installé douloureusement entre deux orteils. Dans la métaphore ornithologique, il y a également le nanisme à tête d’oiseau, maladie congénitale rajoutant à la petite taille un faciès particulier avec menton fuyant, de gros yeux et un nez proéminent.
Les références animalières sont d’ailleurs très nombreuses. Le bec de lièvre, fente labiale supérieure se prolongeant dans le palais s’appelle gueule de loup lorsqu’elle est bilatérale. Chez les sages-femmes, casser son œuf signifie faire une fausse-couche. Longtemps le col de l’utérus s’appela museau de tanche ! Le cou de taureau, une enflure du cou signant un envahissement du médiastin par un cancer, ne renvoie malheureusement pas en médecine à la force physique. Plus sympathique, le cou proconsulaire, fait référence au proconsul Vitellius, connu pour sa gourmandise.
L’éléphantiasis, très souvent localisé aux membres inférieurs, est une insuffisance veineuse provoquant leur démesure. Le faciès léoninse retrouve dans les stades ultimes de la lèpre et de certaines syphilis.
La lèvre de tapir définit improprement un affaissement de la lèvre inférieure dans certaines myopathies, puisque chez ledit tapir, c’est la lèvre supérieure qui est pendante.
La maladie du cri du chat diagnostiquée à la naissance par le cri du nourrisson est une anomalie du chromosome 5 responsable de polymalformations et de débilité mentale. Les oreilles d’ours se constatent à la radio du thorax par des saillies arrondies au bord du médiastin. L’os de seiche est une calcification de la plèvre suite à une pleurésie non ou mal soignée. Le paquet de vers de terre s’emploie pour décrire un cœur en fibrillation ventriculaire. La patte d’oie, point de jonction de trois muscles en haut de la cuisse est le siège de tendinites très fréquentes. Plus connue, la queue de cheval est la fin du rachis. La toux quinteuse en chant du coq signe la coqueluche ! Les cirrhoses graves conduisent à la formation d’un réseau veineux abdominal en tête de méduse. Dans le typhus on retrouve la langue de perroquet et dans l’arthrose on retrouve les vertèbres en bec de perroquet. La grenouillette, nommée ainsi par Ambroise Paré, est une tumeur liquide sous la langue obstruant les voies salivaires et provoquant une déformation caractéristique de la voix.
L’éléphantiasis, très souvent localisé aux membres inférieurs, est une insuffisance veineuse provoquant leur démesure. Le faciès léoninse retrouve dans les stades ultimes de la lèpre et de certaines syphilis.
La lèvre de tapir définit improprement un affaissement de la lèvre inférieure dans certaines myopathies, puisque chez ledit tapir, c’est la lèvre supérieure qui est pendante.
La maladie du cri du chat diagnostiquée à la naissance par le cri du nourrisson est une anomalie du chromosome 5 responsable de polymalformations et de débilité mentale. Les oreilles d’ours se constatent à la radio du thorax par des saillies arrondies au bord du médiastin. L’os de seiche est une calcification de la plèvre suite à une pleurésie non ou mal soignée. Le paquet de vers de terre s’emploie pour décrire un cœur en fibrillation ventriculaire. La patte d’oie, point de jonction de trois muscles en haut de la cuisse est le siège de tendinites très fréquentes. Plus connue, la queue de cheval est la fin du rachis. La toux quinteuse en chant du coq signe la coqueluche ! Les cirrhoses graves conduisent à la formation d’un réseau veineux abdominal en tête de méduse. Dans le typhus on retrouve la langue de perroquet et dans l’arthrose on retrouve les vertèbres en bec de perroquet. La grenouillette, nommée ainsi par Ambroise Paré, est une tumeur liquide sous la langue obstruant les voies salivaires et provoquant une déformation caractéristique de la voix.
Plus culturelles, les références à la littérature, aux traditions et à l’Histoire ont donné parfois de véritables syndromes. Le bovarisme signe selon le dictionnaire Garnier-Delamarre le cas des jeunes femmes insatisfaites, qu’un mélange de vanité, d’imagination et d’ambition porte à des dispositions au dessus de leurs conditions, principalement dans le domaine sentimental. Plus souvent masculin, le syndrome de Peter Pan explique l’incapacité de certaines personnes à entrer dans l’âge adulte. L’éonisme est employé pour nommer les travestis. Le léprechaunisme, maladie héréditaire rare, transforme le visage à l’images des léprechaums, lutins du folklore irlandais. La prière mahométane signe une péricadite dont seul la position genoux au sol, face contre terre peut soulager. Chez les neurologues, le tic de salaam décrit une inclination rapide du tronc particulière à certaines épilepsies. Le syndrome d’Arlequin est un trouble circulatoire bénin du nourrisson dont on imagine aisément l’aspect. Le syndrome de Laetitia est un accouchement inopiné se produisant dans un lieu public, comme ce fut le cas pour la naissance de Napoléon. Le syndrome d’Alice au pays des merveilles s’observe dans certaines pathologies mentales où le sujet se perçoit comme un être minuscule ou gigantesque. Les obèses dont le ventre comprime le diaphragme produisant ainsi des troubles respiratoires amenuisant la qualité de leur sommeil nocturne et induisant une somnolence diurne développent le syndrome de Pickwick, du nom du personnage de Dickens.
Toujours dans le registre des contes et légendes le fameux syndrome de Münchausen, en référence à l’officier allemand du XVIIIe siècle devenu personnage fantastique, est la pathomimie ou simulation de maladies conduisant l’intéressé sur les tables d’opération dont il revient porteur de valeureuses cicatrices. Moins drôle le syndrome de Münchausen par procuration met en jeu la vie d’enfants pour que leurs parents, le plus souvent les mères, apparaissent aux yeux des autres comme des gens totalement dévoués au bien-être de leur progéniture. Un peu du même acabit que le syndrome de Münchausen, mais touchant principalement les personnels médicaux et paramédicaux, le syndrome de Lasthénie de Ferjol trouve son origine dans Une histoire sans nom de Barbey d’Aurevilly où le personnage principal entretient secrètement son anémie par des saignées régulières. Dans un autre genre, le mithridatisme, en référence au roi Mithridate, consiste à s’immuniser contre un poison en l’absorbant régulièrement à petite dose. Le syndrome d’Ondine, nymphe se vengeant radicalement de son mari en lui supprimant son mécanisme respiratoire pendant qu’il dort, est heureusement beaucoup moins fréquent que la classique apnée du sommeil. Et, cerise sur le gâteau, la syphilis, tire son nom de l’œuvre de Fracastoro Girolamo, médecin et poète véronais du XVIe siècle, où elle est admirablement décrite chez le berger Syphilus, frappé de ce mal incurable par Apollon !
Toujours dans le registre des contes et légendes le fameux syndrome de Münchausen, en référence à l’officier allemand du XVIIIe siècle devenu personnage fantastique, est la pathomimie ou simulation de maladies conduisant l’intéressé sur les tables d’opération dont il revient porteur de valeureuses cicatrices. Moins drôle le syndrome de Münchausen par procuration met en jeu la vie d’enfants pour que leurs parents, le plus souvent les mères, apparaissent aux yeux des autres comme des gens totalement dévoués au bien-être de leur progéniture. Un peu du même acabit que le syndrome de Münchausen, mais touchant principalement les personnels médicaux et paramédicaux, le syndrome de Lasthénie de Ferjol trouve son origine dans Une histoire sans nom de Barbey d’Aurevilly où le personnage principal entretient secrètement son anémie par des saignées régulières. Dans un autre genre, le mithridatisme, en référence au roi Mithridate, consiste à s’immuniser contre un poison en l’absorbant régulièrement à petite dose. Le syndrome d’Ondine, nymphe se vengeant radicalement de son mari en lui supprimant son mécanisme respiratoire pendant qu’il dort, est heureusement beaucoup moins fréquent que la classique apnée du sommeil. Et, cerise sur le gâteau, la syphilis, tire son nom de l’œuvre de Fracastoro Girolamo, médecin et poète véronais du XVIe siècle, où elle est admirablement décrite chez le berger Syphilus, frappé de ce mal incurable par Apollon !
Animés également par un souci d’efficacité, les médecins des siècles passés et du temps présent n’ont pas lésiné sur la métaphore terre à terre pour décrire symptômes et particularités anatomiques. Les fameux tableaux cliniques font référence aux toiles de maîtres et les travaux d’aiguilles désignent tous les actes de soins nécessitant l’usage d’instruments piquants. La méningite a pour symptôme caractéristique, outre la raideur de la nuque, les vomissements en fusée. Une malformation de le la valvule mitrale s’appelle la valvule en parachute. Le souffle tunnellaire rappelant le passage d’une locomotive dans un tunnel caractérise le souffle du canal artériel persistant.
Du côté de l’insuffisance mitrale, le chirurgien Pierre Louis Duroziez parle au XVIIIe siècle de ffoutt tata rrou, bruit du cœur particulier à cette pathologie. Le souffle amphorique s’entend au stéthoscope à l’auscultation des poumons, de même que les râles bulbeux semblables au glougloutement produit lorsqu’on souffle dans un verre d’eau avec une paille. Les sibilances, comparées aux roucoulements de la tourterelle ou au sifflement du vent dans les branches, s’observent chez les asthmatiques. Dans le même esprit et au même endroit, le murmure vésiculaire est quant à lui un bruit normal. La tuberculose creuse dans les poumons des cavernes, observables sur une radio du thorax. La candidose buccale est plus respectable sous le nom de muguet. La maladie des os de verre provoque de multiples fractures par décalcification. La paralysie des amoureux, heureusement momentanée, provient de la compression du nerf radial par la tête du partenaire. On la nomme aussi moins poétiquement syndrome du havresac. Les thrombocytes sont appelés plaquettes, par analogie géométrique, de même que les tumeurs sont dites des patates ou des pêches. Le poétique lâcher de ballons s’emploie pour parler de métastases. Et quand arrivé au stade ultime, rendu par la maladie à l’état de plante verte, le sujet pousse ses derniers souffles, il fait des petits pois. Moins tragique le signe du godet décèle un œdème.
La selle turcique, logement de l’hypophyse, renvoie à la selle des guerriers turcs et le rocher décrit bien la base de la boite crânienne. Le front olympien, anormalement étiré vers le haut, fait référence à la hauteur de l’Olympe mythologique. Les hémiplégiques en sont réduits à fumer la pipe en respirant. Tandis que la tabatière anatomique est le petit creux situé au bord du poignet dans le prolongement du pouce, endroit autrefois fort prisé et très utile aux priseurs. La crise de tétanie donne une contracture appelée main d’accoucheur et une atteinte du nerf cubital produit au niveau de la main, la griffe cubitale.
Une ponction lombaire collectera de l’eau de roche en temps normal et de l’eau de riz en cas de méningite purulente. La scarlatine générait des éruptions en carte de géographie, à ne pas confondre avec les cartes de géographie ou cartes de France des adolescents pubères ! Certaines lésions cérébrales très graves provoquent une contraction du corps en opisthotonos, avec les mains en position d’accélération sur une poignée de gaz, ce qui s’appelle alors faire de la mobylette.
Pudiquement la goutte militaire est la blennorragie chronique appelée aussi plus joliment coup de pied de Vénus. Les bruits sont particulièrement évocateurs : bruit de galop pour les insuffisances cardiaques, bruit de pistolet pour les insuffisances aortiques, bruit de perle dans un vase de cristal pour les pneumothorax, bruit de cuir neuf pour une plèvre saine. Le bégaiement urinaire s’observe chez les prostatiques.
Ressentie dans l’embolie pulmonaire et la pneumonie la douleur en coup de poignard ne laisse aucun doute sur son origine. La douleur brutale est un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Avoir de l’eau dans le bocal signe un œdème cérébral. La douleur du membre fantôme ne lâche jamais les amputés. Les raideurs peuvent être en roue dentée dans la maladie de Parkinson et les syndromes extrapyramidaux, en lame de canif ou en tuyau de plomb dans d’autres pathologies neurologiques affectant la mobilité.
Du côté de l’insuffisance mitrale, le chirurgien Pierre Louis Duroziez parle au XVIIIe siècle de ffoutt tata rrou, bruit du cœur particulier à cette pathologie. Le souffle amphorique s’entend au stéthoscope à l’auscultation des poumons, de même que les râles bulbeux semblables au glougloutement produit lorsqu’on souffle dans un verre d’eau avec une paille. Les sibilances, comparées aux roucoulements de la tourterelle ou au sifflement du vent dans les branches, s’observent chez les asthmatiques. Dans le même esprit et au même endroit, le murmure vésiculaire est quant à lui un bruit normal. La tuberculose creuse dans les poumons des cavernes, observables sur une radio du thorax. La candidose buccale est plus respectable sous le nom de muguet. La maladie des os de verre provoque de multiples fractures par décalcification. La paralysie des amoureux, heureusement momentanée, provient de la compression du nerf radial par la tête du partenaire. On la nomme aussi moins poétiquement syndrome du havresac. Les thrombocytes sont appelés plaquettes, par analogie géométrique, de même que les tumeurs sont dites des patates ou des pêches. Le poétique lâcher de ballons s’emploie pour parler de métastases. Et quand arrivé au stade ultime, rendu par la maladie à l’état de plante verte, le sujet pousse ses derniers souffles, il fait des petits pois. Moins tragique le signe du godet décèle un œdème.
La selle turcique, logement de l’hypophyse, renvoie à la selle des guerriers turcs et le rocher décrit bien la base de la boite crânienne. Le front olympien, anormalement étiré vers le haut, fait référence à la hauteur de l’Olympe mythologique. Les hémiplégiques en sont réduits à fumer la pipe en respirant. Tandis que la tabatière anatomique est le petit creux situé au bord du poignet dans le prolongement du pouce, endroit autrefois fort prisé et très utile aux priseurs. La crise de tétanie donne une contracture appelée main d’accoucheur et une atteinte du nerf cubital produit au niveau de la main, la griffe cubitale.
Une ponction lombaire collectera de l’eau de roche en temps normal et de l’eau de riz en cas de méningite purulente. La scarlatine générait des éruptions en carte de géographie, à ne pas confondre avec les cartes de géographie ou cartes de France des adolescents pubères ! Certaines lésions cérébrales très graves provoquent une contraction du corps en opisthotonos, avec les mains en position d’accélération sur une poignée de gaz, ce qui s’appelle alors faire de la mobylette.
Pudiquement la goutte militaire est la blennorragie chronique appelée aussi plus joliment coup de pied de Vénus. Les bruits sont particulièrement évocateurs : bruit de galop pour les insuffisances cardiaques, bruit de pistolet pour les insuffisances aortiques, bruit de perle dans un vase de cristal pour les pneumothorax, bruit de cuir neuf pour une plèvre saine. Le bégaiement urinaire s’observe chez les prostatiques.
Ressentie dans l’embolie pulmonaire et la pneumonie la douleur en coup de poignard ne laisse aucun doute sur son origine. La douleur brutale est un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Avoir de l’eau dans le bocal signe un œdème cérébral. La douleur du membre fantôme ne lâche jamais les amputés. Les raideurs peuvent être en roue dentée dans la maladie de Parkinson et les syndromes extrapyramidaux, en lame de canif ou en tuyau de plomb dans d’autres pathologies neurologiques affectant la mobilité.
Maintenant que dire si ce n’est citer le merveilleux docteur Knock :
Toute personne bien portante est un malade qui s’ignore !
A
■ Aboiement d'un jeune chien : la toux dans le croup.
■ Accordéon : l'ovaire dans la polykystose.
■ Aile de papillon : éruption du lupus érythémateux
■ Anneau vert : dépôt cornéen de cuivre dans la maladie de Wilson
■ Arbre mort : aspect des artères dans l'hydronéphrose.
■ Ardoisée : tache buccale mélanodermique dans la maladie d'Addison.
B
■ Bague à chaton : aspect de la cellule tumorale épithéliomateuse où le noyau est refoulé à la périphérie par le mucus qui envahit la cellule, dans les tumeurs secondaires ovariennes d'origine digestive, dites de Kruckenberg.
■ Baguette de tambour : déformation du doigt dans l'hippocratisme digital
■ Balle de celluloïd : craniotabès du rachitisme
■ Balle de golf : aspect des hématies dans la thalassémie.
■ Balle de tennis : adénome prostatique
■ Ballon de rugby : myocardiopathie non obstructive
■ Battant de cloche :
- image radiologique dans l'aspergillose pulmonaire.
- déformation du doigt dans l'hippocratisme digital.
- aspect de la verge dans le chancre phimosis sous-préputial.
■ Bave d'escargot : de l'œdème rétinien
Bec de Lièvre ou Fente Labio-Palatine incomplète ou traitée ? Laissez vos commentaires. |
■ Bec de flûte : image uréthrographique dans la maladie du col vésical.
■ Bec-de-lièvre : fente labio-palatine d'origine génétique.
■ Bec de perroquet : productions ostéophytiques de l'arthrose vertébrale.
■ Bec d'oiseau : image radiologique du volvulus du côlon sigmoïde.
■ Béret basque : image arthrographique de la rupture du muscle sus-épineux dans des lésions de l'épaule traumatiques ou pathologiques.
■ Beurre frais : aspect des lésions de l'aphtose.
■ Bille d'ivoire : sensation à la palpation du globe oculaire dans le glaucome.
■ Blague à tabac : aspect de la bouche dans la sclérodermie
■ Blanc d'oeuf battu en neige : expectoration de l'œdème aigu du poumon.
■ Borgne : image radiologique d'une vertèbre atteinte de métastase.
■ Bouchon de champagne :
- dans la stase papillaire évoluée des hypertensions intracrâniennes.
- image radiologique de l'hypertrophie cartilagineuse chondro-costale dans le rachitisme.
■ Bouffant de culotte de golf : image radiologique des tumeurs malignes du côlon.
■ Boule de gui : aspect hystérographique de l'endométriose du corps utérin.
■ Bouquet de fleurs : image radiologique dans la maladie de Cacchi et Ricci.
■ Bouse de vache : aspect des selles dans la maladie cœliaque.
■ Bouton de chemise : forme de l'ouverture de l'abcès amibien intestinal
■ Bras en gigots : cellulite des membres supérieurs
■ Bréchet de poulet : déformation du thorax dans le rachitisme
■ Bruit de canon : éclat du premier bruit cardiaque
■ Bruit de chaînon : palpation digito-carpienne, dans la ténosynovite tuberculeuse
■ Bruit de cuir neuf : du frottement péricardique
■ Bruit de galop : bruit surnuméraire cardiaque, provoquant un rythme à 3 temps
■ Bulbe d'oignon : apparence feuilletée dans la réaction ostéophytique du sarcome
d'Ewing.
C
■ Café au lait :
- Taches pigmentaires de la maladie de Recklinghausen.
- Mélanodermie de la maladie d'Addison.
■ Canon de fusil : déformation en arceau de l'anse sigmoïde dans le volvulus
■ Carène de navire : déformation du thorax dans le rachitisme
■ Carte de géographie : aspect radiologique des lacunes crâniennes de la maladie de
Hand-Schuller-Christian.
■ Carte de parking : douleur provoquée par le geste depuis la voiture, dans la tendinite de l'épaule.
■ Carte de visite : induration sous le chancre syphilitique.
■ Chair de poule : réflexe pilo-moteur.
■ Chant du coq : de la quinte coquelucheuse
■ Chape de plomb : ressentie lors de la crise d'œdème aigu du poumon
■ Chapeau mexicain : image radiologique de la déformation du bulbe duodénal lors d'un ulcère.
■ Chapeau trop petit : dans la maladie de Paget.
■ Chapelet de saucisses : aspect radiologique des colites
■ Chien de fusil : position typique dans le syndrome méningé.
■ Ciel étoilé : aspect histologique dans le lymphome de Burkitt.
■ Cimeterre turc : image radiologique d'un retour veineux pulmonaire anormal partiel du poumon droit dans la veine cave inférieure.
■ Cimier de casque : de l'épididymite tuberculeuse
■ Cloche : déformation des doigts dans l'hippocratisme digital
■ Clou du tapissier : kératodermie palmo-plantaire du syndrome de Fiessinger-Leroy- Riter.
■ Cocarde : lésions érythémato-bulleuses dans l'érythème polymorphe.
■ Cœur de carte à jouer :
- Déformation du bassin dans l'ostéomalacie.
- Image hystérographique de la cavité cervicale de la multipare.
■ Col de cygne :
- Déformation des doigts dans la polyarthrite rhumatoïde.
- Position de la main dans la paralysie radiale.
- Déroulement de la partie ascendante de l'aorte thoracique, en radiographie.
■ Colique des fiancés : douleur de la rétention séminale intra-épididymaire
■ Colique de miserere : douleur occlusive, par crises d'une intensité croissante
■ Collier de perles : images artèriographiques, qui semblent fonctionnelles
■ Collier de Vénus : leucomélanodermie syphilitique, siégant sur les faces latérales du cou, séquelle dépigmentée de la roséole syphilitique.
■ Colonne de bambou : image radiogique des lésions rachidiennes de la spondylarthrite ankylosante.
■ Compteur: signe du, comme compter sa monnaie : tremblement rythmique parkinsonien au niveau de la main
■ Coquille d'oeuf : aspect radiographique de la nécrose de la tête fémorale
■ Coquille de patelle : aspect de la vésiculo-papule cutanée du syndrome de Fiessinger- Leroy - Reiter.
■ Corde de l'arc : image radiologique dans la pelvispondylite rhumatismale
■ Corne de rhinoceros : aspect radiologique dans l'hyperostose ankylosante sénile
■ Corps de violon : déformation du thorax, dans l'ostéomalacie
■ Côtes de céleri : image radiologique des altérations des os longs dans la rubéole
congénitale.
■ Cou de buffle : de l'obésité facio-tronculaire de la maladie de Cushing
■ Coucher de soleil (Un regard en coucher de soleil) : déviation vers le bas du globe oculaire avec disparition de la partie inférieure de l'iris, dans l'hydrocéphalie de l'enfant.
■ Couleur acajou : bière brune des urines des ictères
■ Couleur porto : de l'urine dans l'hyperthermie maligne
■ Coup de barre : confer coup de pompe
■ Coup de fouet : douleur brutale de l'ischémie artérielle aiguë d'un membre
■ Coup de hache : de la luxation de l'épaule
■ Coup d'ongle : ulcérations rectales de l'amibiase intestinale
■ Coup de poignard : de la douleur de la péritonite aiguë
■ Coup de pompe : fatigue soudaine - premiers signes bénins d'une hypoglycémie
■ Coup de sabre : localisation frontale de la sclérodermie
■ Coup de tonnerre dans un ciel serein : douleur de l'embolie pulmonaire.
■ Coup de vent : déviation cubitale des doigts dans la polyarthrite rhumatoïde
■ Couronne de Vénus : syphilides papuleuses frontales
■ Couture de gant : lésions érythémateuses digitales dans les dermatomyosites
■ Crépitation neigeuse :
- de la gangrène gazeuse.
- de l'emphysème médiastinal.
■ Crêtes de coq : condylomes vénériens
■ Cri du chat : du nourrisson atteint d'une aberration chromosomique du
chromosome 5.
■ Cri du Douglas : douleur atroce provoquée au toucher vaginal du cul-de-sac
postérieur dans la rupture de grossesse extra-utérine.
■ Cri de mouette : souffle diastolique de l'insuffisance aortique des endocardites
bactériennes.
■ Crosse de golf : aspect des métaphyses des os longs dans la maladie dAlbers-
Schönberg.
■ Croûtes de lait : enduit de sebum sur le cuir chevelu du nourrisson en relation avec la transpiration abondante lors des tétées.
■ Culotte de cheval : aspect des membres inférieurs dans la cellulite.
■ Culotte de zouave : aspect des cuisses dans la cellulite.
D
■ Danse des artères : de l'insuffisance aortique
■ Danse de Saint-Guy : mouvements involontaires, de la chorée.
■ Dent de peigne : image radiologique des petites ulcérations de la recto-colite hémorragique.
■ Dents de sagesse : quatre dernières molaires.
■ Dents de scie : aspect électrocardiographique du flutter auriculaire.
■ Doigt à ressort : par ténosynovite des tendons fléchisseurs
■ Doigt de gant : phase desquamative de l'exanthème scarlatineux
■ Dos de chameau : saillie dorsale du poignet dans la polyarthrite rhumatoïde
■ Dos de fourchette : déformation de la main (profil) dans fracture de Pouteau-Colles
E
■ Ecorce d'arbre : acanthosis nigricans.
■ Embrasse de rideau : image radiologique des hernies lombo-sacrées latérales
■ Emietter du pain : tremblement rythmé des doigts dans le syndrome parkinsonien
■ Enclume : déformation du condyle interne du tibia dans le syndrome de Tuner
■ Envie : angiome plan.
■ Essuie-glaces : cinétique des calcifications mitrales.
■ En étau : douleur coronarienne.
F
■ Facies de batracien : dans l'insuffisance respiratoire aiguë.
■ Fer à cheval : malformation congénitale, réunissant les 2 reins.
■ Fer de lance : image radiologique des lésions de la maladie de paget, dans les os longs.
■ Feu d'herbes : image radiologique dans les ostéosarcomes.
■ Feu de Saint-Antoine : douleurs du zona.
■ Feu Saint-Antoine : ergotisme.
■ Feuille de fougère : lésions buccales du lichen plan.
■ Feuille morte : couleur de l'anse intestinale d'un volvulus évolué du côlon sigmoïde.
■ Feuillet de livre : chancre du sillon balano-préputial.
■ Fez d'Afrique du Nord : aspect radiologique des thymones.
■ Fil de fer : d'une forme de phlébite superficielle, parfois secondaire à un cancer, une hernie hiatale, ou un foyer infectieux etc..
■ Fils d'argent : aspect des artères de la rétine.
■ Flamme de bougie : aspect radiologique dans l'hyperostose vertébrale engainante.
■ Fleur fanée : aspect des calices rénaux dans l'hydronéphrose.
■ Fleurs de pêcher : de l'éruption de la roséole syphilitique.
■ Fond de coquetier : image radiologique du kyste solitaire des os.
■ Frémissement cataire : palpation du roulement diastolique du rétrécissement mitral.
G
■ Gâteaux péritonéaux : à la palpation de la tuberculose péritonéale.
■ Gelée de cassis : expectoration du cancer broncho-pulmonaire.
■ Gelée de groseille : expectoration du cancer broncho-pulmonaire.
■ Glaçon : signe d'ascite, par le choc en retour du foie ou de la rate à la palpation de l'abdomen.
■ Godet : empreinte du doigt dans l'oedème mou du syndrome néphrotique.
■ Goutte de cire : papule du prurigo.
■ Goutte de rosée : vésicule de la varicelle.
■ Grain de beauté : lentigo.
■ Grain de blé : lésions cutanées de la sclérose tubéreuse de Bourneville: les tumeurs périunguéales de Koenen, proliférations charnues fermes et oblongues.
■ Grain de café : aspect du méningocoque.
■ Grain de mil : image des miliaires tuberculeuses du poumon.
■ Grain de plomb : lésions de la maladie de Reclus, du sein.
■ Grain de riz : dans la tuberculose des gaines synoviales.
■ Graisse de mouton : dépôts cornéens de la maladie de Besnier-Boeck-Schaumann.
■ Grenade mûre : couleur de la peau de l'ictère de la spirochétose ictéro-hémorragique.
E
■ En griffe : douleur coronarienne.
G
■ Griffes du chat : maladie des griffes du chat : lymphoréticulose bénigne.
■ Gueule de loup : forme totale et bilatérale de la fente labio-palatine d'origine génétique.
H
■ Homme de pierre : maladie de l’homme de pierre : ostéopétrose.
J
■ Jet de vapeur : caractéristique du souffle cardiaque d'insuffisance mitrale.
■ Jus de melon : aspect de la diarrhée de la fièvre typhoïde.
■ Jus de pruneaux : couleur de l'expectoration de la pneumonie compliquée du vieillard.
■ Jus de réglisse : crachat hémoptoïque de l'embolie pulmonaire.
L
■ Lacet de soulier : image radiologique dans la hernie hiatale.
■ Lacher de ballons : images radiologiques pulmonaires métastatiques.
■ Lame de sabre :
- Aspect radiologique de l'urèthre prostatique dans l'adénome.
- Aspect des tibias dans la maladie de Lobstein.
■ Larmes de crocodile : larmoiement de certaines paralysies faciales.
■ L'emporte-pièce :
- Lacune osseuse au niveau du crâne et des os longs dans le myélome.
- Aspect de la syncope lors de l'accident paroxystique de la maladie de Stokes-Adams.
■ Loup de carnaval : image radiologique donnée par la densification des rebords des orbites et du maxillaire supérieur au niveau de la base du crâne, dans l'ostéopétrose ou maladie d'Albers-Schoenberg.
M
■ Magot chinois : aspect du visage par la plaque d'érésypèle évoluée (historique).
■ Main d'accoucheur : contracture des doigts en cône, dans la crise tétanique.
■ Main de danseuses javanaises : de l'athétose.
■ Main de singe : dans la paralysie du nerf médian.
■ Mal des ardents : ergotisme.
■ Mal français, italien, etc.. : syphilis.
■ Maladie bronzée : insuffisance cortico-surrénalienne lente.
■ Maladie des bonnes soeurs : hygroma du genou.
■ Maladie des fiancés : ou maladie du baiser prolongé, la mononucléose infectieuse.
■ Maladie des légionnaires : légionellose, qui porte ce nom parce que les premières
observations furent décrites à l'occasion d'un congrès à Philadelphie, de la Légion des anciens combattants des Etats-Unis.
■ Maladie du sommeil : trypanosomiase africaine.
■ Marc de café : couleur des pertes de la grossesse extra-utérine.
■ Marche de dromadaire : dans la dystonie généralisée.
■ Marche ébrieuse : de l'ataxie cérébelleuse.
■ Marche en étoile : de l'ataxie labyrinthique.
■ Marche en fauchant : de l'hémiplégique.
■ Marche en ciseaux : de la maladie de Little.
■ Marée montante : de râles crépitants, à l'auscultation de l'œdème aigu du poumon.
■ Marteau : déformation des orteils.
■ Masque de loup : éruption du lupus érythémateux.
■ Massue : image radiologique des métaphyses des os longs dans la maladie d'Albers-Schönberg.
■ Mine de plomb : pigmentation de l'hémochromatose.
■ Mollets de coq : dans la maladie de Charcot-Marie.
■ Mongolisme : trisomie 21.
■ Mouches volantes : sont les myodésopsies, sensation des corps flottants oculaires (hypertension, décollement de la rétine etc…)
N
■ Nid d'abeille : images radiologique de l'histiocytose X.
■ Nid de pigeon : dilatations bronchiques.
O
■ Oeil de chat : réflexion anormale de la lumière (cataracte - colobome - rétinoblastome - choriorétinite à toxoplasmes).
■ Oeil de perdrix : cor au pied interdigital.
■ Oeuf de fourmi : lésion oculaire de la maladie de Besnier-Boeck-Schaumann.
■ Oeuf sur le plat : aspect du naevus dysplasique.
■ Oiseau de proie : aspect du visage dans la sclérodermie.
■ Os de marbre : ostéopétrose.
■ Os de verre : maladie de Lobstein.
■ Os tigrés : ostéopathie condensante diaphysaire.
P
■ Paille pourrie : odeur des sueurs de la brucellose.
■ Pain de sucre : aspect radiologique de l'antre dans le cancer gastrique.
■ Pattes d'araignée : arachnodactylie des mains du syndrome de Marfan.
■ Patte de crabe : prolongements des opacités radiologiques dans le cancer du poumon.
■ Peau de chagrin : aspect des plaques cutanées lombo-sacrées dans la sclérose tubéreuse de Bourneville.
■ Peau de léopard : urticaire pigmentaire.
■ Peau d'orange : aspect de la peau en regard d'un cancer du sein avancé.
■ Peau de poisson : aspect écailleux de l'ichtiose.
■ Pelure d'oignon : aspect des genoux et des coudes dans l'épidermolyse bulleuse congénitale.
■ Pépins de raisin : à la palpation du kyste pilodinal.
■ Perles enfilées : aspect radiologique de l'ulcère post-bulbaire.
■ Petits chiens équilibristes : image radiologique de l'hémi-arc postérieur des vertèbres, en incidence de 3/4.
■ Pied de marmite : aspect du nez dans la polychondrite chronique atrophiante.
■ Piolet : forme du pied dans le syndrome de Patau (trisomie13)
■ Pierres de piété : opacités calciques de la région sous-rotulienne.
■ Pile d'assiettes :
- Image radiologique des colopathies spasmodiques, au lavement baryté.
- Aspect des hématies dans le myélome.
- Stries transversales des métaphyses des os longs dans l'ostéopétrose ou maladie d'Albers-Schönberg.
■ Pince de homard : image radiologique de l'invagination intestinale du nourrisson.
■ Planche sur les vagues : image radiologique dans le cancer de l'estomac.
■ Poils de brosse : aspect radiologique de la voûte crânienne au cours de certaines anémies hémolytiques congénitales.
■ Point de côté : douleur thoracique localisée.
■ Point d'exclamation : cheveu dans la pelade.
■ Pomme d'Adam : cartilage thyroïde.
■ Pomme d'arrosoir : fistulisation des adénopathies de la maladie de Nicolas-Fabre.
■ Pomme de reinette : haleine de l'acétonémique.
■ Porc-épic : aspect radiologique du coeur dans la forme évoluée de l'asbestose.
■ Pot fêlé : à la percussion des hydrocéphalies importantes.
■ Prairie fauchée : aspect des plaques muqueuses de la langue au cours de la syphilis secondaire.
■ Préfet de l'aine : adénopathie inguinale accompagnant le chancre syphilitique.
■ Pudique : érythème neurotonique.
Q
■ Queue d'aronde : image radiologique d'un ulcère du bulbe duodénal.
■ Queue de cheval : qualificatif anatomique des racines lombo-sacrées L2 à S2.
■ Queue de radis : aspect radiologique du mégaoesophage fonctionnel.
R
■ Rabot : sensation de crépitation lors de la mobilisation de la rotule dans la gonarthrose.
■ Rayon de miel : image de lyse osseuse de la tumeur à myéloplaxes.
■ Rayon de roue : irradiations du souffle systolique de la communication interventriculaire.
■ Rideau qui tombe : début de la cécité monoculaire de l'accident ischémique transitoire.
■ Rire sardonique : du tétanos.
■ Roue dentée : signe de l'hypertonie extra-pyramidale.
S
■ Sac de noix : arthropathies tabétiques.
■ Saucisses : aspect des doigts dans le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter.
■ Saupoudré de sucre : énanthème de la rougeole.
■ Soldat de plomb : attitude rigide du syndrome de l'homme raide.
■ Soleil de feux d'artifice : traînées hémorragiques de la thrombose de la veine centrale de la rétine.
■ Sonnette : cinétique du balancement ventriculo-aortique dans l'insuffisance aortique.
■ Sou : signe du,
- Equivalent au signe du compteur (confer), dans le tremblement parkinsonien
- Bruit ressemblant à un tintement de pièces, dans les pleurésies(Pitres).
■ Souris : odeur du favus.
■ Squames de bougie : obtenues en grattant les lésions cutanées érythémato-squameuses du psoriasis.
■ Sucre d'orge :
- Aspect des doigts dans la sclérodermie.
- Coloration du lupome.
- Aspect radiologique des lésions ostéolytiques des phalanges dans le rhumatisme psoriasique et des phalanges unguéales dans l'hyperthyroïdie.
■ Sucre mouillé : sensation de l'os dans l'ostéite.
■ Suif : consistance du goitre dans la thyroïdite de Hashimoto.
T
■ Tablier de sapeur : forme du prépuce dans l'hypospadias.
■ Taches de bougies :
- Lésions de cytostéatonécrose des pancréatites aiguës sur le péritoine.
- Par grattage de l'éruption du psoriasis.
- Nodules blanchâtres des métastases hépatiques.
■ Tache de vin : angiome plan.
■ Tempête de neige : images radiologiques pulmonaires de la silicose.
■ Tête d'oiseau : déformation crânio-faciale de la dyscéphalie.
■ Tête de pavot : la hernie hiatale, à l'opacification barytée.
■ Tête de serpent : image radiologique dans l'ileus biliaire.
■ Timbre poste : image radiologique des interlignes sacro-iliaques dans la pelvispondylite rhumatismale.
■ Tintouin : bourdonnement d'oreille (ancien).
■ Toile d'araignée : image radiologique de la dystrophie pulmonaire progressive.
■ Torsade de pointe : aspect cardiographique d'une variété d'arythmie ventriculaire.
■ Touche de piano :
- Mobilité lors de la luxation acromio-claviculaire.
- Mobilité des côtes dans la polychondrite chronique atrophiante.
■ Tricot à larges mailles : aspect radiologique vertébral dans l'ostéopétrose maligne.
■ Trognon de pomme : autre aspect de l'antre dans les cancers gastriques.
■ Trou de serrure : la pupille du colobome de l'iris.
■ Tuyau d'orgue : aspect radiologique de l'occlusion aiguë de l'intestin grêle.
■ Tuyau de plomb : rigidité musculaire dans la maladie de Parkinson.
V
■ Vagabond dénutri : des formes frustes de la maladie d'Addison.
■ Vagues de sable : stries de l'ongle de l'onyxis syphilitique.
■ Vents : les vents précèdent la pluie : dilatation gazeuse dans l'ascite.
■ Ventre de bois : contracture des péritonites.
■ Verre de montre : déformation du cartilage dans la déviation de la cloison nasale.
■ Verre pilé : image radiologique de la fibrose pulmonaire de l'asbestose.
■ Vomito negro : hématémèse de la fièvre jaune.
Y
■ Yeux d'or : la pneumonie aux yeux d'or : pneumonie à pneumocoque, avec ictère.
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