vendredi 10 décembre 2010

La NASA découvre une nouvelle forme de vie quasi-extraterrestre à l'arsenic !

Une révolution colossale de la biologie! Une bactérie à l'arsenic nous rapproche de la découverte des extraterrestres!

Les fondements de la biologie et de la biochimie viennent d'être bouleversés par une découverte inédite annoncée par la NASA la semaine dernière.

La NASA a choisi la semaine passée de faire régner un suspense autour de la nouvelle qu'elle allait annoncer, et a ainsi crée un énorme Buzz en suscitant tout type de spéculations et pourtant, je pense que le sujet ne manquait pas d'enthousiasme, que ce soit de la part de la communauté scientifique comme le reste de la population.

La nouvelle est à la limite entre science-fiction et réalité...

Lever de lune sur le lac Mono - Californie
Le lac Mono en Californie - États-Unis
Il est connu que toute vie a besoin de l'eau (H2O) ainsi que de 6 éléments de base pour apparaitre: le carbone (C), l'hydrogène (H), l'oxygène (O), le nitrogène (N), le souffre (S), et le phosphore (P). De ces 6 éléments on pourra fabriquer l'ADN qui est le support de toute forme de vie. Il existe un code universel permettant de traduire certaines séquences de cette ADN en certains types de protéines, ce code génétique bien codifié comporte les quatre bases: Adénine (A), Guanine (G), Cytosine (C), Thymine (T), -ainsi que l'Uracile (U)- pour transcrire tous les acides aminés connus chez les trois règnes du vivant, que ce soit les Eucaryotes, les Procaryotes, ou les Archées.

Il a été toujours admis dans la biologie que la vie a une seule forme originelle et toute la diversité qu'on voit dans la nature partage les mêmes lois: métaboliques ou génétiques.

Arbre phylogénétique de la vie
Pourtant, respirer sans oxygène est une habitude suivie par maintes types d'organismes parfois courant comme la fermentation chez les levures (Où l'accepteur final des électrons de la chaine respiratoire est un composé organique et non pas le dioxygène), ou certains organismes vivants dans des milieux hostiles et extrêmes surtout le cas des Archées (ex-Archéobactéries) et qui ont su s'adapter aux ressources immédiatement disponibles. Les archées utilisent un métabolisme anaérobie bien différant de ce qu'on connait chez les eucaryotes et les procaryotes. L'accepteur final des électrons de la chaine respiratoire des archées n'est pas le dioxygène (O2) mais un minéral oxygéné comme les nitrates (NO3-), les sulfates (SO4--), etc...

La NASA annonce: L'arsenic (As), ce nouveau toxique qui participe à la vie!

Vue aérienne sur le lac Mono - Californie
Mais avant, je pense qu’il faut rappeler cette découverte publiée dans le journal scientifique Nature de septembre 2006 par une équipe de recherche Danoise révélant la découverte de certains petits animaux dans le sol marin respirant du nitrates à la place de l'oxygène comme nous l'avons vu plus haut. Il s'agit des Foraminifères.. (Un certain type de protozoaires entourés de coquille).
Mais en quoi est si spéciale la dernière découverte de la NASA qui implique l'arsenic contrairement à la découverte de l'équipe Danoise qui implique du nitrate?

L'explication risque d'être très étonnante! Les bactéries que la NASA a découvertes dans les eaux du Lac Mono en Californie ne respirent pas de l'arsenic, mais elles l'intègrent dans son ADN!

La NASA a donc découvert une nouvelle forme de vie!

Vue microscopique de la bactérie GFAJ-1 dans l'arsenic
La bactérie GFAJ-1 qui intègre l'arsenic dans son ADN
Une bactérie appelée GFAJ-1 qui ne ressemble à rien et qui vit actuellement sur notre planète Terre. Cette bactérie est capable d'utiliser l'arsenic pour construire son ADN, ARN, protéines, et ses membranes cellulaires. Cela change tout!

La NASA dit que c'est «la vie comme nous ne l'avons jamais envisagée». La raison en est que toute vie sur Terre est composée des six éléments que nous avons vus plus haut. Tout être, de la plus petite amibe à la plus grande baleine, partage les mêmes lois biologiques. Nos blocs d'ADN sont tous les mêmes.

Cela était vrai jusqu'à présent seulement. Dans une révélation surprenante, la scientifique de la NASA Felisa Wolfe-Simon et son équipe révèlent qu'ils ont découvert une bactérie dont l'ADN est complètement étranger à ce que nous connaissons aujourd'hui. Au lieu d'utiliser le phosphore, ce micro-organisme appelé GFAJ-1 découvert dans le Lac Mono, en Californie, utilise l'arsenic. L'arsenic est un élément toxique pour toutes les autres créatures vivant sur la planète à l'exception de quelques créatures microscopiques.

Selon Wolfe-Simon, on savait que «certains microbes peuvent respirer l'arsenic, mais ce que nous avons trouvé est un microbe qui intègre l'arsenic dans son génome.» Les implications de cette découverte sont énormes pour notre compréhension de la vie elle-même et la possibilité de trouver des organismes dans d'autres planètes qui n'ont pas à être comme sur la planète Terre.

L'existence d'une vie extraterrestre est plus probables!

Felisa Wolfe Simon sur le lac Mono - Californie
Felisa Wolfe-Simon dans le lac Mono
Pendant la conférence de la NASA la semaine passée, Wolfe-Simon a dit que la chose importante dans leur étude, c'est que cela brise nos idées sur la façon dont la vie peut être créée et se développer, soulignant que les scientifiques seront désormais à la recherche de nouveaux types d'organismes dont le métabolisme n'utilise non seulement l'arsenic, mais d'autres éléments aussi. Elle dit qu'elle travaille sur quelques possibilités.

La géobiologue de la NASA: Pamela Conrad pense que la découverte est immense et «phénoménale», en la comparant à l'épisode de Star Trek dont l'équipage trouve «Horta», une forme de vie exotiques à base de silicium et non de carbone.

Ceci change fondamentalement notre vue, jusque-là très réductrice sur les lois qui régissent les formes de la vie.

L'exobiologie a donc de beaux jours devant elle...

La NASA scrute continuellement le ciel à la recherche de certaine exoplanètes pouvant abriter la vie et cela selon certains critères prédéfinis qui conditionnent l'apparition de la vie. La NASA pourra donc maintenant réétudier certaine planètes jugées jusque-là comme non-viables.
En effet, la NASA a twitté que cette découverte "va changer la façon dont nous cherchons la vie ailleurs dans l'Univers."

L'exobiologie a brusquement bénéficié d'un coup d'avance et s'est libérée des restrictions imposées par le code génétique jusque-là reconnu comme universel.

Ceci laisse penser qu'il n'y aurait pas un seul code génétique, ni même deux, mais plusieurs... ça pousse l'imagination à ses limites et donne à l'exobiologie un appui solide pour envisager l'existence de certaine forme de vie très différentes de celle que nous connaissons sur terre, en augmentant considérablement les chances que cette vie extraterrestre puisse exister.

2 comments :

  1. quand l'Homme va t'il comprendre que le créateur est bel et bien le créateur il dit soit et il fut contrairement au darwinisme (l'évolution); c'est une explosion de vie à l'origine. preuve cette bactérie GFAJ-1; vous ne trouver pas?? !!!!

    moki "musulman"

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